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lundi 25 mai 2015

Vous êtes où?

Nous sommes arrivés il y a un mois. Ça passe vite. Le travail a recommencé, on a tenté de s'installer pour les prochains mois. On se réadapte à être stationnaire (On essayera!).

Et les jours passent... Je n'y ai plus pensé, mais vous m'avez écrit : Vous êtes où?


Et bien, on est au Québec. Jusqu'à l'automne. Je ne vous en dirai pas plus, on se gardera un semblant d'intimité... Qui veut rendre publique l'endroit où il vit? Je suis certaine que vous comprenez! :-D Mais vous nous croiserez peut-être!

On va pique-niquer au parc, se baigner dans la piscine, visiter notre belle province et découvrir de nouveaux endroits. On va aussi voir nos amis, manger dehors, faire de grands feux de camp.

Comment on se sent d'être revenu? Très bien, parce que nous ne sommes pas revenus. On est ici parce que c'est chez-nous, mais nous ne revenons pas. On repartira... Encore et toujours! C'est un drôle de sentiment : Se sentir touriste chez-soi!

Une chose est vraiment certaine : Ça restera calme. Tout va trop vite, vos horaires sont si chargées. J'aime croire qu'avec l'été, vous ralentirez. En tout cas, nous, on continuera de prendre notre temps... De prendre notre temps!

Merci de nous avoir écrit : Nous allons bien. Et on espère vous voir!

mardi 19 mai 2015

L'envers de Six Nomades!

Nous passons nos hivers dans le sud.
Notre vie est calme et relaxante.
Vous voyageons en permancence.
Nous visitons des endroits fantastiques.

Tout ça, c’est vrai! Mais savez-vous ce que ça cache?


Parce que derrière la belle photo de plage, il y a peut-être de nombreuses algues. Que chaque destinations est d’abord un branle-bas de planifications. Que vivre sur la route implique de nombreuses concessions. Que les chicanes ne se sont pas arrêtés, que les pleurs arrivent souvent, que l’ennui prend de l’ampleur plus qu’avant.

Parce que derrière chaque blogue de voyage, il y a l’envers. Ce que l’on ne vous montre pas, ce que l’on vous cache. Ce qu’on essaye de se cacher à soi-même... Parce que voyager, c’est dur parfois!

La météo

Bien sur que de passer ses hivers dans le sud c'est mieux que de pelleter tout l'hiver ou de sortir à -30C! Par contre, le sud aussi à des périodes froides. En janvier 2014, en Floride, nous avons chauffé  jour et nuit pendant 17 jours sur 31. Nous avons porté nos mitaines et tuques. Nos manteaux. Sans compter la pluie qui a été omniprésente. De décembre 2014 à mars 2015, en Californie, Arizona et Nouveau-Mexique, nous avons chauffé toutes les nuits sans exception. À San Diego, il y a eu de la neige à Noël 2014.

Il faut être préparer à affronter le froid même dans le sud et surtout dans un VR. L'isolation n'est pas la même qu'une maison. Le vent, le froid, ça entre partout. Aussi, quand vient la météo sous zéro, à moins de disposer d'un plancher isolé et chauffé, il est fort probable que les tuyaux gèlent. L'entrée d'eau devra être coupée. Se faisant, vous n'avez plus d'eau.

Sans compter que de temps en temps, Dame Nature se déchaîne. D'une tempête de sable en Idaho, en passant par les alertes tornades de la Floride ou à la tempête de neige surprise au Nebraska. Le climat est imprévisible et peut faire tourner la plus belle aventure au pire cauchemar.

Tempête de sable en Idaho

 
Tempête de neige au Nebraska 

Et parlant de la pluie. Vous savez celle du printemps ou de l'automne. Celle qui dure des jours et qui nous garde prisonniers. La froide qui invite le vent. Pour se préparer à se marcher sur les pieds dans notre univers trop petit, ça prend de la volonté!

La route

Partir du point A au point B, c'est simple! Sauf si vous ajoutez une fifthwheel. Faire la route, ca veut dire maintenant vérifier les hauteurs de viaduc, les droits d'entrée de tunnel, les limites de poids des ponts, le pourcentage des côtes. Quand le planificateur d'itinéraire indique un temps de 5 heures, ça veut plutôt dire 6 heures 30. Parce qu'il faut mettre de l'essence, manger, faire pipi. Parlant d'essence, il faut s'assurer qu'un poste d'essence sera disponible toutes les trois heures. En diesel surtout et suffisamment grand pour le convoi que nous transportons. Heureusement, les truck stops sont présents sur les grandes autoroutes. Mais qu’advient-il des routes secondaires ou des villes? Il faut alors planifier les arrêts.

Avec les années, l'expérience s'est acquise. Je n'ai besoin maintenant que d'une heure ou deux pour planifier la route! Et ça, c'est si on ne change pas d’idée entre temps. Parce que ça nous arrive souvent et que nous adorons les routes secondaires!

Le ménage

Le ménage n'est jamais venu aussi souvent que depuis que nous vivons dans 400 pieds carrés. La poussière se loge dans chaque centimètres. Ce qui nécessite l'époussettage constant. Sans compter la vaisselle qui se fait entre une et cinq fois par jour parce que nous ne possédons que l'essentiel et que le grand plat blanc pour le gâteau sera nécessaire pour mélanger les muffins, pour brasser la salade et pour mettre les fruits au frigo. Il devra donc être laver après chaque utilisation.

Nous n'avons que deux assiettes chacun. Le même nombre d'ustensiles. Quand tout est utilisé, il faut soit manger dans nos mains soit laver. Et que dire des vêtements? Nous avons la chance d'avoir une laveuse... Format réduit! Je sais que vous ne voulez pas savoir combien de brassées de lavage je fais par semaine!

Le travail

Mon mari travaille la moitié de l’année. L'autre moitié, il est en vacances avec nous. Dit ainsi, ça semble idyllique. J'ai presque envie d'y croire! Dans les faits, mon mari travaille le double d'une semaine normale. Il travaille l'équivalent d'une année complète en quelques mois. Pendant ce temps, moi et mes enfants nous occupons de tout. On en profite pour sortir, évidemment, mais il n’en demeure pas moins que mon conjoint n'est pas là, que papa n'est pas là. Pour tout le monde, c'est un grand coup à donner. On planifie nos prochains voyages et on rêve de ce que nous verrons. Mais en attendant, les heures de travail se succèdent et la fatigue prend trop de place.

L’argent

Source constante de questionnements, l’argent est ce qui nous permet de continuer ou d’arrêter. Évidemment, nous en avions besoin avant aussi. Mais il était plus facile d’ajuster les dépenses en fonction du revenu. C'était stable, prévisible. Nous pouvions aussi travailler un peu plus si il arrivait un pépin. Maintenant, chaque sous est compté en fonction des mois sans travail qui viennent. Chaque dépense est scrutée afin de s’assurer que l’on peut se la permettre.

Quand on vit sur la route, le moindre incident peut changer le cour du voyage. Faire son budget relève de l’improbable parce que les données ne sont jamais fixes. Nous sommes à la merci de la vie!

L’ennui

Au début, on pense à nos amis, à nos familles. On voudrait partager avec eux. Ils ont leurs vies. On s'habitue à garder pour soi. On ne parle plus de notre aventure. Ça n'intéresse plus personne. On s'ennuie de le dire. On voudrait le raconter. Non pas pour l'envie que ça crée, mais pour l'envie d'en parler.

On s'ennuie aussi des détails : le fromage frais, la fondue. L'humidité, le vert des arbres ou le paysage qu'on connaît. On appelle ça le mal du pays. Même quand on veut être partout, les racines ne poussent que là où elles ont été plantées. On se souvient de la senteur quand on passe devant la raffinerie, du bruit des roues quand on passe sur le pont et on a des images de la grande côte vers la Côte-Nord. On s'ennuie des repères qui nous ont forgés.

Les conflits

Difficile de se sauver après une chicane quand on est à 5000 kilomètres de notre lieu d'origine, que l'on ne connaît personne et que le seul endroit où l'on peut aller c'est 10 pieds plus loin. Un jour de fatigue prend l'allure d'une tragédie. Ça arrivait avant. Ça arrive encore. La différence est que l'on vit maintenant les uns sur les autres. Les occasions sont plus nombreuses. C'est plus difficile.

Vivre sur la route est source d'inconnu. La routine rend le quotidien prévisible. Quand l'inconnu devient quotidien, ça laisse place aux mauvaises décisions, aux malentendus, aux changements de plans. Les mots concession, adaptation et résignation prennent un tout autre sens.

Les pertes 

Quand on quitte pour longtemps, la vie nous porte ailleurs et nous continuons d'avancer. Notre entourage se passe de nous. Nous ne sommes plus là quand ils se séparent, quand ils accouchent, quand ils fêtent le dixième de l'aîné, quand ils se marient. Nous ne devenons que la question : As-tu des nouvelles? La réponse à nos courriels prends de plus en plus de temps. Les conversations au téléphone deviennent de plus en plus courtes. Notre présence s'oublie. Leurs vies ne changent pas et  continuent sans nous. Notre vie a changé et continue sans eux.

Quand on quitte pour longtemps, ce que l'on avait avant disparaît. De nouveaux souvenirs se forment, ce qui existait n'existe plus. La grande maison, les sorties au resto en amoureux, le souper chez grand-maman, les cours de musique, la séance de tai-chi, la gymnastique du samedi matin, le feux de camp entre amis...

L’imprevisible

Manquer de batterie en boondocking à -10C et que le chauffage ne marche plus. Devoir dégeler la valve de propane. Ne plus avoir d'essence quand survient l'embouteillage. Avoir un blow-out (Explosion d'un pneu) sur la fifthwheel au milieu de nulle part quand il pleut et qu'il est trop tard. Rouler plus que prévu et ne pas savoir où s'installer. Dormir sur le divan quand il vente trop juste pour être certain que tout est correct. Retenir ses larmes quand on ne sait plus où donner de la tête. Continuer quand on sent que l'on est perdu. Rouler dans un chemin de terre quand on s'est trompé de route. Trouver une solution quand on se retrouve dans un cul-de-sac.


Il faut être prêt à toute éventualité. Si vous l'aviez prévu, ça n'arrivera pas. Ce sera plutôt tout ce que vous pensiez impossible. Tout ce qui n'a aucune chance de se produire!

L’intimité et l’espace

400 pieds carrés. Mettez-y une cuisine, une salle à manger, un salon, deux chambres, cinq lits, deux salles de bain, une douche, une salle de lavage. Reste-t-il de la place? Bien sur que oui parce que l'on ajoute aussi six personnes et un chat.

De quoi parlions-nous? Ah oui, intimité et espace. Tout est dit je crois!!!

Le reste

On passe des heures au téléphone à essayer de régler ce qui n'existe pas. Il n'y a pas de case : Nomade à temps plein sur les rapports d'impôts. Les assurances ne sont pas adaptées, les crédits dimpots sont à inventer et les gouvernements ne savent pas quoi faire de nous. Nous ne sommes pas retraités ni pensionnés, même les douaniers ne savent pas quoi dire!

Régler le quotidien quand on vit en zone grise se révèle ardu. Essayez de prendre la photo de votre permis de conduire quand vous êtes en Californie. Ou de signer la nouvelle entente de carte de crédit lors de votre journée à la plage en Foride. Il se pourrait que vous deviez trouver une autre solution!

Ah! Et il y a toujours quelque chose qui brise. Ça brasse sur la route dans un VR. Ce qui veut dire que la structure est en constant mouvement. Une fenêtre qui n'ouvre plus, un joint descellé, une porte qui ne ferme plus, une crevaison, etc, etc, etc. Vous apprendrez la mécanique, l'électricité, la rénovation beaucoup plus vite que vous ne le pensez!

Ça semble difficile

Ce n'est pas que l'on veuille se plaindre. C'est seulement que ce n'est pas aussi rose qu'on le croit. Que c’est plus que tous les articles que vous lisez. Que c'est plus compliqué. Ce n'est pas vrai que c'est plus facile ou plus simple parce que l'on est en vacances... Il y a bien longtemps que les vacances sont finies.

Mais, vous savez quoi? Malgré tout cela, partir a été la plus belle décision que nous avons prise pour notre famille. Les liens que nous avons forgés seront éternels. Rien n’arrivera à ébranler notre foi en la vie. Nous avons mis dans nos coeurs un peu de ce que la planète avait de plus beau.

N'allez pas croire que ça ne vaut pas la peine. La majorité du temps, c'est encore mieux que tout ce que nous avions imaginé. Ce qui n'était au départ qu'une aventure de quelques années s'avère devenir l'aventure du reste de notre vie. Le retour n'est plus envisageable. C'est pour toujours que nous sommes partis.

Parce que...

Même si les algues obscurcissent la plage, la mer y est toujours aussi éclatante.
Même si le froid entre par les murs, nos corps accolés nous gardent chauds.
Même si l’argent ne nous rend pas millionnaire, le coeur nous rend milliardaire.
Et même si ce n’est pas toujours facile, ça rend l’ordinaire encore plus extraordinaire!

lundi 11 mai 2015

Niagara Falls - Ontario - Canada

Mitigés! C'est le meilleur mot pour exprimer ce que nous avons ressenti à Niagara Falls. Les chutes sont magnifiques. Le vert est intense. La puissance est indéniable.


Mais nous ne sommes pas seuls à y venir et le touriste y trouve de tout. Ça dénature et ça dérange. Il y a trop d'hôtels, de routes, de barrages et de forfaits inutiles. On oublie la beauté du lieu pour être dérangé par autre chose que l'admiration. Nous ne voulions pas de plate-forme d’observation ni de tunnels. Nous ne voulions que les voir.





C'est ce que nous avons fait : Prendre le temps de marcher et de regarder. Parce qu'elle sont belles malgré tout!

lundi 4 mai 2015

Un choix qui dérange!

Il y a plus de onze ans que nous sommes devenus le centre de l'univers de quelqu'un. Son repère, son gardien de l'âme. Avec amour, nous avons consolé sans attendre, allaité à demande et jusqu'à pu soif, bercé des heures, chanté dans la nuit. Nous avons dormi dans la même chambre et refusé les bras d'autrui. J'ai pris ma retraite et nous avons continué, chaque jour pour être là, à chaque instant. Parce que les années qui nous sont données pour élever sont précieuses. Parce qu'élever veut dire faire l'élévation de, amener plus haut. Pour qu'ils puissent s'envoler, le plus haut et le plus loin possible. Pour qu'ils puissent faire l'envol en sachant que nous les porterons.


Quand les années sans garderie sont venues à terme, il était maintenant temps de passer le relai. De ne plus intervenir dans leurs apprentissages, de laisser quelqu'un d'autre le faire. C’est ce que tout le monde dit. C’est ce que tout le monde fait.

Mais il y avait un mais. Un immense mais. De l'un qui ne se tait pas, qui nous envahi l'esprit, qui oblige à questionner et à trouver une autre voie. À moins que ce ne soit que de continuer dans la voie que nous avions prise; une voie où l'on ne rencontre pas tous les jours quelqu'un, mais où le calme et le choix importent plus. Et si l'école n'était pas une voie obligée? Et si on avait le droit de marcher ailleurs ou à contre sens? La maternelle n'est pas obligatoire. L'école ne commence qu'à six ans. Et si on restait encore un an ensemble? Fallait-il vraiment passer le relai, laisser quelqu'un d'autre intervenir?

C'est ce que nous avons fait. C'est ce qui a changé une partie de notre futur. La maternelle s’est terminée et nous avions le même constat : Il y avait une autre voie et nous l’avons emprunté.

Ça n'a rien à voir avec le désir de retenir ou de ne pas couper le cordon. Juste une profonde envie d'être là. De les voir grandir et évoluer à leur rythme. De développer leurs passions et leur offrir le monde dans sa totalité. Parce qu’au contraire, c’est le désir de les voir s’envoler avec force qui nous donne envie d’être là, encore et encore.

Sauf que c’est méconnu et incompris...
Si mon fils de 16 ans n’était qu’en secondaire 1, on n’en parlerait pas.
Si ma fille de 11 ans était sous médication depuis sa maternelle, on n’en parlerait pas.
Si ma fille de 14 ans prenait de la drogue et manquait tous ses cours, on n’en parlerait pas.
Si mon fils de 7 ans était intimidé, on n’en parlerait pas.
Si mes enfants passaient 50 heures en garderie, on n’en parlerait pas.
Si mes enfants passaient leurs temps libres devant la télé ou les jeux vidéos, on n’en parlerait pas.
On n’en parlerait pas parce que c’est ce que les enfants font : Ils vont à l’école quoi qu’il arrive et ils font ce que tout le monde fait.

Sauf qu’on en parle. Parce que nous sommes visibles le mardi matin dans le parc de jeux. Parce que nous sommes visibles en vélo le jeudi après-midi. Parce que nous sommes encore visibles dans notre VR ou à l’épicerie en pleine semaine.

Et que ça dérange... Ils ne vont pas à l’école ces enfants-là?

Sauf que...
Ils parlent français et anglais.
Ils ont visité 5 pays, et parcouru 33 états américains et 6 provinces canadiennes.
Ils ont pris l’avion, le navire de croisière, le voilier, le train, le métro, le tramway, le VR.
Ils ont des amis de toutes les races, de divers pays et de plusieurs langues.
Ils ont nagé dans l’Atlantique et le Pacifique.
Ils ont vu, à l’état sauvage, des dauphins, des bélugas, des sea lions, des phoques, des harbors seals, des alligators, des serpents, des veuves noires, des coyottes, des road runners, des bisons, des elks, des wapitis, des requins de sable.
Ils savent lire une carte et utiliser une boussole.
Ils savent planifier un itinéraire.
Ils connaissent les données latitude et longitude.
Ils ont ressenti la sécheresse de la terre, la chaleur d’un geyser et l’odeur du désert.
Ils savent prédire les changements de météo en regardant le ciel.
Ils connaissent les étoiles par leur nom et savent se situer dans l’espace.
Ils savent lire, compter, écrire et raconter.
Ils connaissent les principes de l’électricité, de la chimie, du magnétisme et de l’électronique.
Ils savent réparer leurs vélos, vérifier l’huile de l’auto et ajuster la pression des pneus.
Ils sont sociables, ricaneux, ouverts et heureux.
Ils ont marcher sur un volcan et respirer le manque d’oxygène des montagnes.
Ils ont appris l’histoire des indiens, des pueblos, des espagnols, des premiers arrivants.
Ils savent construire une hutte, allumer un feu sans allumettes et reconnaitre les arbres par leurs feuilles.
Ils savent trouver et reconnaitre divers roches et minéraux.
Et surtout, ils vivent la liberté d'avoir accès à tout, sans compromis, sans interdits et avec envie.

Mais NON. Ils ne vont pas à l’école. Et ça, ça dérange et tout le monde en parle!

Si vous nous rencontrez, prenez le temps de jaser. Posez des questions et restez attentifs. C'est peut-être surprenant, sûrement un peu différent, mais c'est extraordinaire!

vendredi 1 mai 2015

Les grands lacs!

Quand nous avons traversé le Canada, nous avons vu le lac Supérieur et le lac Huron. Avec grandeur, on pourrait imaginer la mer.

Pour rentrer dans notre pays cette fois, nous avons emprunté la route du centre, celle menant vers la douane de Sarnia. Nous nous sommes d'abord arrêtés sur le bord du lac Michigan, en Indiana, dans un magnifique State Park. L'eau d'un vert émeraude donne l'illusion d'être ailleurs. C'est vraiment magnifique!



Par la suite, du côté canadien, nous nous arrêterons sur le bord du lac Ontario. Même impression, mais avec la bleuté cette fois! Devant nous, se dresse Toronto et Mississauga. Être si loin de la mer, mais sentir que l'on y est!






Finalement, notre tournée des cinq sera complète par la visite des plus grandes chutes du monde, prenant naissance dans le lac Érié. Je vous laisse deviner...