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lundi 27 avril 2015

Iowa 80 ou Hommage aux camionneurs!

Ce n'est pas vraiment une attraction touristique. Au fond, ce n'est qu'un truck stop.
Sauf que...


Papa avait une compagnie de déménagement. Il avait des trucks, bien sûr. C'était il y a plus de 35 ans. Mon oncle préfèré a passé sa vie derrière un volant. Il a pris sa retraite, mais il reste un camionneur. Un ami précieux dans ma vie depuis plus de vingt ans passe ses semaines loin de sa famille pour être quelque part entre l’Ontario et le Québec. Mon Homme à moi, mon mari, Monsieur Six Nomades, est depuis sept ans devenu l'un d’eux. Je me rends compte que ceux que j'ai aimé le plus, ceux que j'aime le plus, gravitent dans cet univers souvent méconnu et critiqué.

Parce qu'un gros truck ça gaspille du gaz, ça pollue la planète. Ça fait du bruit, ça prend de la place. Peut-être... Mais un gros truck c'est surtout ce qui rempli l'épicerie du coin et fourni les étagères du grand magasin. C'est des milliers d'heures passées à transporter ce que chacun d'entre nous pourra se procurer. C'est aller chercher les légumes du maraîcher, le lait à l'étable et la viande à l'usine. C'est charger les matériaux de construction, le nécessaire à plomberie ou la prochaine auto.

Je sais qu’il y a de mauvais chauffeurs. Il y a des mauvais dans tout! Mais, en vrai, il y a surtout des hommes (Et des femmes de temps en temps!) qui conduisent d’été comme hiver, sous la pluie ou la neige, sur terrain plat ou en montagne, en campagne paisible ou en embouteillage de ville. Parfois critiqués, souvent mal-aimés, les camionneurs font un métier nécessaire. Et je dis métier parce que c’en est un. Pour se lever bien avant le soleil, rouler de longues heures et rester éveiller quand vient la fin du jour tout en gardant en tête que le poids de son chargement peut atteindre des poids astronomiques, il faut avoir un titre, un métier : Camionneur!

Je prends le temps de dire merci. Pour les heures trop longues et les absences trop nombreuses. Parce qu’un chauffeur de truck n’a pas le rôle du héro. On n’en parle pas assez et ils sont souvent oubliés.

Et je prends le temps de dire merci à celles qui restent. Celles qui élèvent les enfants toutes seules. Celles qui gèrent la maison toutes seules. Celles qui attendent, espèrent et assument. Parce que c'est loin d'être facile, mais que le meilleur camionneur ne peut pas être ce qu’il est si il ne sait pas que tout ira bien sans lui. Ça prend quelqu'un qui veille!

Sur ce, il fallait s’arrêter au plus gros. Ça n’a rien d’extraordinaire, mais ça faisait plaisir à mon camionneur privé! Il y avait des trucks, du chrome, des restos, des affaires de gars. Et je suis obligée d’admettre que ça valait le détour.






Iowa 80, c’est 1000 places de stationnements, 8 restaurants, une boutique d’accessoires, un show room, une salle de repos avec cinéma, un garage, les services de dentiste, médecin, chiro et massothérapeute et un musée. On dormira dans le fond (Si vous regardez bien, vous verrez à gauche un bout du devant de Fweel attachée au pick-up) pour ne pas être dérangé et au lendemain, nous ferons le tour.






Ah, Monsieur Six Nomades, vous savez le trucker!, est content.

1 commentaire:

  1. Wow !!! Le Las Vegas des truckers .... immense, démesuré mais surtout à voir ;-)

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